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Cette jupe qui papillonne a été mon point de départ. J'ai imaginé pour elle une garde-robe bohème avec un blouson en fausse fourrure qui mousse, une blouse sage, une capeline bleue comme les mers du sud, un sac de dame chic, un pendentif silhouette qui sait se faire oublier, un camélia pour parfumer le tout, un bracelet la foire aux clous , des lunettes écran géant et des bottes à talons hauts pour mieux faire valser la mousseline aux papillons.
Parfois les fées se penchent sur les voiles d'un berceau pour l'auréoler de gloire.
Auteur, compositeur et interprète, ses mélodies me laissent éblouie et me rapprochent de la perfection vocale.
Juste quelques mots sur le dernier Ozon: un bijou cocasse dans ses habits d'époque, une interprétation éblouissante, une croustillance sans nom, une belle patine, une plongée remarquablement documentée dans les années 1977 avec le générique cultissime d'Aujourd'hui Madame, les interviews devant la vitrine vitamine C de Prisunic et une Judith Godrèche en petite peste brushée à la Farrah Fawcett et moulée dans des pantalons Karting en jersey bi-extensible.
Elle travaille ses créations à la manière de Madeleine Vionnet et se laisse guider par les ondulations des étoffes.
Ses robes de mariée jouent le double jeu et peuvent sortir le soir...
Si son imaginaire décalé vous intéresse, retrouvez-moi sur ma page Hellocoton ou laissez-moi un message, je suis son attachée de presse.
Dans les rues du Marais , suivez la promenade nostalgique d'une passante pop:
http://www.meltyfashion.fr/mademoiselle-vintage-par-miss-patchouli-4eme-actu43259.html
Ils sont rebrodés, découpés dans des tissus anciens en provenance de terres lointaines parfumées d'encens, d'opium ou de santal, tapissés, ethniques, ils scintillent de médailles, jouent les patchworks d'impressions, ils sont décorés de pompons, affichent des teintes exotiques...
Rien que pour eux, les stars délaissent tout doucement leurs concurrents tout en sigles et tralalas et osent les sorties bohêmes avec sur leurs épaules ces créations orientalisantes signées Simone Camille, dessinées par Simone Harouche et disponibles sur: www.simonecamille.com.
A Créteil dans le quartier du palais, Gérard Grandval a planté ses petits choux en 1972...
J'imagine l'intérieur des appartements décoré par Daninos ou Mourgue, je pense aussi à la belle aux faux-cils dans son ensemble Ted Lapidus qui devait préparer son bol de Nescafé en contemplant, songeuse, la brume matinale avant d'enfourcher sa moto pour aller travailler et retrouver le clavier de son Olivetti.
Une paire de bas couleur zibeline, murmure Françoise Dorléac dans La peau douce de François Truffaut.
Cette phrase troublante et sensuelle hante mon esprit, la passion clandestine m'interroge, je suis sous le charme des grands yeux tristes peints à l'eye liner, des boucles qui s'enroulent autour de ce visage à la profondeur mélancolique, des jambes nerveuses d'une hôtesse de l'air qui chausse ses escarpins dans la pénombre d'un rideau tiré avant de saluer les passagers, des tailleurs en tweed, de cette petite musique qui vient nous dire comme un requiem que tout cela finira mal.
