Le mouvement HIPPIE me fascine depuis toujours ; aujourd'hui , alors que grandissent la précarité et la violence sociale , cet univers est mon refuge .
Je me suis plongée dans la lecture de JACK KEROUAC, ON THE ROAD, afin de mieux m'imprégner de cette odyssée de l'errance , bible des HIPPIES .
Nous aurions grand intéret à méditer leur philosophie du détachement des vanités .
Ils parcouraient le monde la guitare dans le dos ; petite fille , je me souviens en avoir croisé dans les rues de MARRAKECH : assis par terre , ils prenaient les rayons de leur Dieu adorateur SOLEIL.
Ils privilégiaient le retour à la simplicité , l'authenticité , la nature , ses éléments et surtout le mouvement vers l'autre . J'ai revu le documentaire du festival de WOODSTOCK dans lequel le public de l'époque redécouvrait les bains de boue , la nudité , l'innocence et la liberté ; une image m'a éblouie : les jeunes échangaient des propos une fleur à la main .
Ce concert géant célébrait la joie de vivre . La jeunesse , vierge de toute logomanie, ne flirtait pas encore avec le luxe mais se contentait seulement de paradis artificiels et acides lui procurant le grand vertige .